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Aussi loin que je me souvienne...

Depuis aussi loin que je me souvienne, j’aime les histoires.

 

Ce goût m’a conduit vers l’Histoire, grâce aux manuels de l’école primaire des années 60 qui nous entraînaient dans ces tentatives de reconstitution de la vie quotidienne des Gaulois et autres Vikings.

 

Les illustrations étaient sommaires et l’auteur concédait quelques incursions dans les biographies stéréotypées de ces héros qui ont fait la France : Vercingétorix, ce noble perdant, Jeanne d’Arc, cette fille du peuple qui remet son roi sur le trône ou bien ce jeune révolutionnaire de 15 ans qui sera assassiné par ces Vendéens obtus pour avoir clamé avec défi : « vive la République, à bas le Roi ».   

 

Vers l’âge de 14 ans, j’ai accompagné les premiers pas de ma mère dans la généalogie, à travers les registres paroissiaux de la petite mairie du village natal de bon nombre de ses ancêtres.

 

Je crois que j’aimais à la fois l’enquête poursuivie et le déchiffrage de ces actes d’état civil, me prenant sans doute un peu pour Champollion qui a trouvé les clés pour décrypter un monde lointain d’histoires quotidiennes.

 

Si loin et si proche, à l’instar de ce que nous racontent les graffitis de Pompéi.

 

Les actes notariés ont permis ensuite d’entrevoir un peu plus les personnes cachées derrière ces lignées et ces dates et m’ont amené à chasser les singularités au-delà des formules très classiques que l’on y trouve. Cette quête permet parfois de glaner quelques pépites comme cette lettre de Paris d’un orfèvre à sa femme aux fins de l’autoriser à prendre un bail et dans laquelle il se répand sur ses déboires judiciaires.

 

A partir de ces éléments épars, je trouve passionnant d’échafauder et d’ajuster des hypothèses à partir des éléments rassemblés et confrontés avec la grande histoire, dans un constant va-et-vient.

 

Dans ce travail, certains détails initialement négligés prennent un sens particulier tandis que d’autres n’ont pas le relief qu’ils promettaient au départ.

 

Ces très modestes assemblages permettent de donner un peu de chair à ces noms et d’esquisser certaines histoires singulières. C’est ce que je me propose de faire très modestement dans ce blog, tenter d’éclairer des fragments de vie de mes ancêtres, à la lumière de la grande histoire.

 

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 14:55

"Red Army" par Soviet Suprême

 

L'épilogue de cette histoire singulière se déroule en janvier 1794 à Fontenay le Comte (Fontenay-le-Peuple à l'époque) et a pour toile de fond les guerres de Vendée.

 

Jean Liaigre[1], farinier de son état à Menomblet en Vendée, est guillotiné à l'âge de 37 ans "pour avoir été avec les brigands et porté les armes contre la République".

 

J'ai retrouvé aux archives départementales de la Vendée l'interrogatoire ainsi que la condamnation à mort prononcée notamment à son encontre par la Commission militaire de Fontenay, d'autres protagonistes de l'insurrection à Menomblet étant guillotinés le même jour ou bien les jours qui précèdent.

 

C'est le résultat de ce que l'on appellerait aujourd'hui d'un premier "coup de filet", mené à la faveur de la déroute de l'armée catholique et royale.

 

A la fin de l'année 1793 en effet, la rébellion s'essouffle. Elle connaît une défaite décisive à la bataille de Cholet, à laquelle succèdera le fiasco de la Virée de Galerne[2].

 

L'armée républicaine réinvestit le terrain de ce que l'on appelle la "Vendée militaire" et les effectifs de la Garde nationale se redéployent à nouveau dans les localités auparavant gérées par les insurgés.

 

L'heure est ainsi venue de rétablir l'ordre, de retrouver les rebelles ("les brigands" dans la terminologie révolutionnaire) et de les juger, tâche menée vraisemblablement à la faveur de règlements de comptes locaux.

 

A Menomblet, deux vagues d'arrestations sont menées.

 

Réalisée essentiellement par l'armée, la première vague a lieu à partir du 8 décembre 1793 jusqu'à la fin de l'année et concerne 25 personnes. La seconde est menée par la Garde nationale et s'étale de janvier à mai 1794.

 

47 personnes seront arrêtées. Certaines seront jugées et guillotinées. D'autres mourront en prison et une partie sera relâchée.

 

A partir de janvier 1794, les onze "colonnes infernales" de sinistre mémoire vont converger avec pour consigne d'enlever les récoltes et le cheptel, incendier les métairies bois et genêts et passer les brigands au fil de la baïonnette", signant la fin de l'insurrection vendéenne[3].

 

Voici livrés ci-dessous quelques éléments permettant, je l'espère, de comprendre un peu cette parenthèse insurrectionnelle qui a tant marqué la mémoire collective et a alimenté durablement un conflit des mémoires[4], des interprétations et des chiffres.

 

 

 

 

[1] Rien à voir avec un autre ancêtre protagoniste de ce blog, Jean Liège. La quasi homonymie est purement fortuite.

[2] Cette expédition outre Loire qui succède à la défaite de Cholet a concerné peut être 60000 personnes (soldats vieillards femmes et enfants). Elle a été conçue pour desserrer l'étau républicain, rejoindre la rébellion bretonne (les chouans) et rallier un port de l'Atlantique et d'éventuels secours anglais.

[3] Cette politique paranoïaque de la terre brûlée n'a pas été appliquée avec la même rigueur par les colonnes. Dans la plupart des cas toutefois, elle conduisit à une politique de pillage systématique accompagnée d'exactions nombreuses.

[4] Voir à cet égard, l'article intitulé "Le choc des mémoires" (dans l'ouvrage collectif sous la direction Jacques Hussenet "Détruisez la Vendée!" - éditions du centre vendéen de recherches historiques) qui retrace deux siècles de polémiques et d'affrontements de deux écoles de pensée ("deux églises" comme le suggère lui-même l'auteur).

Dans la tourmente de l'insurrection vendéenne (1)

Quelques éléments préalables concernant l'insurrection

 

L'insurrection vendéenne commence en mars 1793 et s'achève avec l'exécution du dernier chef militaire de Charette le 29 mars 1796.

 

D'autres insurrections auront lieu en 1799 et en 1815 mais l'essentiel du soulèvement s'est déroulé dans cette période de trois années.

 

Le facteur déclencheur de ce qui fut d'abord une révolte paysanne, c'est la mise en œuvre de la levée en masse de 300 000 hommes afin de parer à la dégradation de la situation militaire de la France révolutionnaire aux frontières.

 

C'est de mars 1793 jusqu'au début de 1794 que le soulèvement atteint sa plus grande intensité, les territoires concernés étant mal, voire pas du tout, maîtrisés ni par l'armée révolutionnaire ni par les soutiens locaux de la révolution ("les patriotes" dans la terminologie révolutionnaire).

 

La Vendée militaire concerne un espace qui s'étend sur une partie plus ou moins importante de quatre départements actuels: l'essentiel de la Vendée (sauf la plaine qui s'étend au sud du département), la Loire Atlantique et le Maine et Loire (les Mauges) avec le fleuve pour limite nord ainsi que les Deux-Sèvres à l'Est (la Gâtine au nord ouest du département).

 

Ce qui fait de l'insurrection un évènement à part dans l'histoire c'est d'abord le nombre de victimes de cette guerre civile considérée comme la plus meurtrière de notre histoire après les guerres de religion du 16ème siècle (à partir de 1562 jusqu'à l'Edit de Nantes de 1598).

 

Comme pour tout ce qui a trait aux guerres de Vendée, le total des victimes a été âprement disputé et instrumentalisé.

 

Aujourd'hui et sans que l'on puisse connaître évidemment le bilan exact[1], le nombre des "Vendéens", victimes directes (combats, massacres) et indirectes (épidémies) avoisinerait une moyenne de 170 000 personnes, tandis que le nombre de soldats des armées révolutionnaires (morts au combat ou à l'hôpital) serait compris entre 26 000 et 37 000 personnes.

 

Rapportée au territoire de la Vendée militaire, la chute de la population est de 22 à 23% en moyenne (mesurée en utilisant les deux repères de 1791 et 1800), c'est à dire sans tenir compte de très fortes disparités sur les communes d'un même canton.

 

En particulier, la perte de population comprise entre 30 et 44% concerne des territoires du Haut-Bocage et des Mauges et s'expliquerait par trois facteurs conjugués : un fort engagement dans l'insurrection, une participation à la Virée de Galerne et les massacres des colonnes infernales.

 

S'agissant de Menomblet la dépopulation entre 1791 et 1800 serait relativement dans la moyenne (de 1030 habitants à 800 habitants). Quant aux communes qui lui sont mitoyennes, la même moyenne est observable sauf pour la commune de Saint André sur Sèvre en Deux Sèvres qui se trouve dans la fourchette haute des pertes de population[2].

 

Le nombre d'habitants de la Vendée militaire (estimé à 755 000 personnes dans les années 1790-91) sera à nouveau atteint vers 1824 soit trente années après les évènements, avec toutefois, là encore, des disparités très importantes selon les localités.

 

La conscription constitue le facteur déclencheur

 

Décidé par le décret du 24 février 1793 et exécuté rapidement[3], l'enrôlement de 300 000 conscrits recrutés parmi les hommes célibataires ou veufs sans enfants de 18 à 40 ans ne se fit pas partout sans difficultés. La catégorie des candidats avait beau être restreinte, chaque famille de chaque commune était potentiellement concernée.

 

Même dans des contrées dont la ferveur révolutionnaire avait moins faibli, le nombre de volontaires n'était pas toujours suffisant et c'est le recours au tirage au sort de l'ancien Régime qui fut jugé indispensable par les autorités, d'où des remous ou des révoltes locales matées.

 

D'ailleurs à Poitiers, 500 à 600 jeunes gens attaquèrent le palais de justice pour y délivrer plusieurs de leurs camarades. De tels remous s'exprimèrent à Châtellerault, Fontenay le Comte où à Saintes, ville dans laquelle la municipalité fut "écrasée d'injures". Des révoltes plus sérieuses mobilisèrent une quinzaine de paroisses du sud de Poitiers et 3 cantons du sud de la Vienne[4] (Usson, Availles et l'Isle-Jourdain).

 

En règle générale, les mouvements de mauvaise humeur voire d'émeutes furent maîtrisés rapidement avec si nécessaire une répression sévère pour l'exemple. Les émeutiers furent arrêtés et jugés et certains furent guillotinés. Lorsque l'hostilité à la conscription était forte mais sans violence, les autorités locales différèrent les opérations afin de calmer les esprits.

 

Dans la zone de la future Vendée militaire, le retour au calme ne pu se produire.

 

Les troubles très sporadiques apparus dans le marais breton, les Mauges et le haut bocage firent tâche d'huile d'autant plus rapidement que les administrations locales furent incapables de maîtriser les émeutes.

 

En moins d'une semaine, ces mouvements convergèrent et partirent à l'assaut de nouvelles localités, se transformant en une véritable insurrection.

 

Les insurgés s'organisèrent très rapidement en "compagnies de paroisse" et réquisitionnèrent les officiers nobles pour les encadrer, entamant ce qui deviendra une guerre contre-révolutionnaire.

 

La guerre civile qui a résulté du refus de la conscription est révélatrice de fractures entre les insurgés et les révolutionnaires sur lesquelles il est nécessaire de s'attarder.

 

[1] Pour l'ensemble des chiffres cités ci après, voir l'article intitulé "Quel bilan?" de Jacques Hussenet dans l'ouvrage collectif précité ("Détruisez la Vendée!") dans lequel l'auteur  relève

[2] Pour Saint André sur Sèvre et malgré le caractère très incertain du chiffre de 402 habitants en 1800 (voir l'article précité), il semble à peu près établi toutefois que la population est passée de 947 habitants en 1790 à 492 en 1796.

 

[3] Le nombre requis par département (4000 hommes environ, soit pour chaque département du Poitou-Charentes et de la Vendée environ 1 à 1,3% de la population) a été ventilé par les directoires par district puis par commune et la population en a été informée entre le 3 et le 10 mars, soit en moins d'une semaine.

[4] Cf "La terreur et la guerre, Poitevins, Charentais, Vendéens de l'an II" (Jacques Peret).

Vision idéalisée de la levée en masse de 1793

Vision idéalisée de la levée en masse de 1793

L'insurrection est le symptôme de causes plus profondes ...

 

Plusieurs explications ont été mises en avant pour montrer pourquoi l'insurrection prend pied dans cette région particulière.

 

Si l'on compare les insurgés avec les populations de territoires mitoyens[1], on trouve des traits communs (même type d'économie, même intégration dans un tissu économique plus vaste) mais néanmoins quelques différences notamment sur le plan de l'organisation sociale et du rapport ville/campagne.

 

D'un côté, les sociétés rurales des plaines poitevines sont marquées par des inégalités sociales importantes dans lesquelles schématiquement, une minorité de gros laboureurs domine économiquement et culturellement une majorité de petits paysans et de journaliers et une faible catégorie intermédiaire composée de meuniers et de marchands.

 

Ces gros laboureurs qui ont partie liée avec la bourgeoisie éclairée des villes avant et pendant la Révolution, sont des propagateurs des idéaux des Lumières et de la geste révolutionnaire auprès des populations rurales.

 

 De l'autre côté, le Bocage et la Gâtine sont marqués par des sociétés rurales, qui, certes, comportent un groupe de métayers qui domine la société mais qui sont finalement plus homogènes socialement avec une catégorie intermédiaire (artisans, bordiers, tisserands etc) beaucoup plus importante.

 

Cette homogénéité sociale et culturelle se combine avec une relation plus distanciée avec les rares villes ou les peu nombreuses bourgades du territoire concerné, la relation étant avant une relation économique de sujétion.

 

Or, cette relation entre la société paysanne du gâtinais et du bocage et la bourgeoisie "citadine" va s'exacerber, d'abord à la faveur de la crise économique des années 1780 notamment dans le domaine textile, avec une relation entre les négociants des bourgs bocains et gâtinais et les tisserands tendue, du fait de la chute des commandes et de la baisse des prix d'achat.

 

Ainsi que le résuma le député du Morbihan Lequinio qui fut missionné par le Comité de salut public en 1794 pour enquêter sur les campagnes de l'Ouest: "les cultivateurs des campagnes de Vendée (...) séparés des citadins par leur ignorance autant que par leur position, par un langage si souvent corrompu qu'il paraissoit faire une langue totalement étrangère; séparés par des intérêts, lesquels sembloient ne les rapprocher aux jours de marché que pour se tromper réciproquement;  séparés par leur manière politique de se juger tous : les uns voyant toujours leurs sujets dans leurs fermiers, et ceux-ci leurs tyrans dans le propriétaire des fermes qu'ils cultivoient; enfin séparés par cette monstrueuse habitude du mépris d'un côté revanché de l'autre par une habitude de haine bien constante ...".

 

Ensuite un deuxième facteur de tension résulte de la place importante prise par la bourgeoisie révolutionnaire citadine dans l'achat de terres notamment dans le cadre de la vente des biens nationaux, concurrençant ainsi la communauté paysanne. 

 

La relation conflictuelle s'intègre dans une vision dans laquelle la ville et sa population représente cet extérieur d'où vient la révolution et ses réformes qui seront accueillies avec, au mieux, indifférence et mauvaise humeur.

 

Cette moindre intégration qui se manifesterait aussi avec le maintien d'une culture rurale traditionnelle empreinte d'une religiosité plus importante qu'ailleurs et moins perméable à l'expansion de la culture écrite, aura des conséquences dès les prémices de la révolution.

 

 

[1] Voir à cet égard, l'ouvrage de Jacques Péret précité et notamment l'article "Mars 1793 : le grand révélateur".

Jules Breton "Bénédiction des blés"

Jules Breton "Bénédiction des blés"

... Sans qu'une réconciliation avec la révolution soit possible

 

D'abord peu intégrées dans le processus révolutionnaire, les populations du futur territoire insurgé vont s'en écarter jusqu'au point de rupture.

 

Là encore, les comparaisons avec les populations de la plaine poitevine permettent de discerner les raisons de la rupture.

 

Dans la plaine poitevine, l'alliance entre les gros paysans et la bourgeoisie des villes va conduire à un consensus qui se manifestera dans les revendications (cahiers de doléances) ainsi que dans les premières élections, d'abord pour les Etats généraux puis dans les élections municipales et départementales résultant de la réorganisation administrative révolutionnaire.

 

Ainsi et si des mouvements parfois violents se manifestent face à des décisions comme la levée en masse par exemple, les exigences et les réformes de la Révolution sont intégrées par une paysannerie qui a été sensibilisée aux idéaux des Lumières.

 

Dans la future zone insurgée et dès les Etats généraux, les populations se retrouvèrent représentées par une bourgeoisie avec laquelle il existait de profonds antagonismes[1].

 

Cette absence de représentation résulte en partie d'une difficulté d'implication dans des élections aux enjeux très abstraits, dès lors que l'on se situe au-delà de la paroisse ou de la commune.

 

Très vite, les futurs insurgés seront dépassés par ce qui se joue dans la Révolution, ses lois et ses exigences.

 

Il s'opérera un divorce avec le pouvoir, alimenté par des désillusions et des rancœurs qui s'ajoutent les unes aux autres.

 

D'abord, se manifeste la désillusion fiscale face à la première attente de 1789 consistant à un allègement des impôts. Les privilèges disparaissent et l'égalité de tous devant les charges publiques est proclamée mais les impôts fonciers et mobiliers s'avèrent très lourds[2].

 

Les impôts sont difficilement levés dans le Bocage et les commissaires chargés d'établir les rôles fiscaux de l'impôt foncier se heurtent à une véritable grève fiscale dans certaines paroisses.

 

Mais c'est l'adoption de la constitution civile du clergé puis l'exigence du serment qui constituera un facteur déterminant dans le divorce entre le pouvoir révolutionnaire et les futurs insurgés.  

 

Cet évènement entraîne une cassure entre deux mondes et deux cultures. D'un côté, une population attachée à un monde que la Révolution bouleverse ou remanie à grands coups de réformes.

 

 

De l'autre, les serviteurs de cette révolution pour lesquels ces bouleversements sont des évidences et qui regardent avec incompréhension et mépris, ceux qui feront bientôt partie du camp d'en face.

 

Considérés par les patriotes comme des esprits simples téléguidés par leurs prêtres, ils entrèrent dans la rébellion après deux années de maturation de rancœurs, n'ayant d'autre choix que de se placer dans la contre-révolution.

 

 

[1] Lors des premières élections cantonales en 1790, 70% des grands électeurs du  bocage vendéen sont des bourgeois et 19% des paysans tandis que dans la plaine (sud Vendée) ce rapport est de 45% pour les bourgeois et 37% pour les laboureurs (dans l'ouvrage précité de Jacques Péret).

 

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